ActInSpace : les ingénieurs de demain innovent dans le spatial
La première édition bisontine de ce hackaton mondial s’est déroulé les 25 et 26 mai derniers, rassemblant 8 équipes pendant 24 heures : le défi, réutiliser des technologies issues du spatial pour imaginer des applications utilisables sur terre.
Cette première édition était organisée par le Pôle des Microtechniques et le cluster AEROµTECH, avec le soutien du Crédit Agricole de Franche-Comté, du Grand Besançon et de la technopole TEMIS.
Marathon international, se déroulant simultanément dans plusieurs villes de France, d’Europe et du monde, le marathon bisontin a vu s’affronter 8 équipes constituées d’étudiants, ingénieurs, doctorants, tous rassemblés pour trouver ensemble des solutions aux défis soumis par les organisateurs.
Parmi les 150 défis proposés, les participants ont sélectionné des thématiques variées :
– 4 équipes ont travaillé sur des sujets du CNES, en concevant : une structure auto-déployable, un système de détection automatique de comportements atypiques, une structure gonflable ultra fine, ou encore un véhicule aérien pour lancement aéroporté ;
– 2 équipes ont choisi des défis soumis par AIRBUS, imaginant la création de nouveau type des satellites ou des charges utiles pour des satellites et drones Airbus, ou un programme d’exploration spatial ;
– 2 équipes ont travaillé sur des défis axés santé proposés par HarmonieMutuelle, s’intéressant au suivi de la santé avec l’assistant personnel Everywear, et à une offre de service pour évaluer de façon standardisée les capteurs médicaux.
Pour les accompagner, 11 experts étaient présents sur place afin d’orienter les participants et de répondre à leurs questions. La diversité des organismes représentés a permis d’apporter des réponses à des questions variées tout au long de la nuit. Etaient présents : l’ISIFC, l’ENSMM, l’INPI, l’Incubateur DECA, la BGE, Catalyse, le CNES, le PMT et le cabinet Bleger-Rhein-poupon.
Le jury présidé par Anthony Jacquemard, ambassadeur d’ActInSpace Toulouse et du CNES a assisté à la présentation des projets, découvrant des résultats intéressants, notamment : le détournement d’un algorithme détectant les anomalies utilisé ici pour arrêter les addictions comme le tabac, l’utilisation d’une intelligence artificielle pour une interface d’auto évaluation de la santé, ou encore le développement d’un porte-drones pour améliorer l’efficacité dans le transport de biens de secours en catastrophes naturelles…
« Moving Space », équipe déclarée gagnante, a quant à elle inventé un système utilisant les charnières spatiales pour développer des tentes gigantesques auto-déployables. A la base de la réflexion, l’origami. Un projet décrit par le jury comme « un vrai produit, travaillé et réalisable à court terme ». L’équipe composée d’élèves de l’ENSMM se rendra à la finale nationale à Toulouse le 26 juin prochain pour défendre son projet contre 12 autres groupes. Nouvelle difficulté, la présentation devra se faire cette fois en anglais, mais avec l’opportunité de décrocher une place pour la finale internationale. Les experts présents sur ActInSpace ont bien l’intention de leur donner les moyens de parfaire leur projet avant la finale. Après cela, rendez-vous en 2020 pour la prochaine édition d’ActInSpace.