L’institut de recherche FEMTO-ST a mis au point un prototype de micro capteur capable d’identifier et de mesurer la teneur d’une molécule sécrétée dans les fluides, et notamment dans l’haleine, par l’organisme lorsqu’il est atteint d’un cancer du poumon.
« Lorsqu’il est attaqué, le corps réagit et commence à produire des molécules que l’on retrouve dans les fluides corporels (haleine, urine, transpiration, etc.) », explique Jean-Baptiste Sanchez chercheur au sein de l’Institut Femto-ST et spécialiste des micro capteurs chimiques pour les gaz et les vapeurs.
Certaines de ces molécules sont considérées comme des marqueurs chimiques de certains cancers ; ce sont ces molécules que le micro-capteur détecte. Il en mesure la concentration pour définir le stade d’avancement de la maladie.
Réalisé en salle blanche sur silicium, le micro-capteur est un assemblage d’unités analytiques miniaturisées. Aujourd’hui les recherches portent sur le cancer du poumon et les tests sont effectués sur des haleines synthétiques. L’équipe scientifique travaille également sur l’interfaçage de ce capteur pour proposer, demain, un dispositif de diagnostic communiquant directement avec le médecin.
À terme, le système pourra s’adapter à d’autres molécules. Par exemple, pour le contrôle de l’air intérieur ou celui des aliments.
Contact
Jean-Baptiste SANCHEZ, Institut Femto-ST (MN2S, équipe MINAMAS)
Tél. 03 63 08 24 93
E-mail : jbsanche@femto-st.fr