Le CHU de Besançon, Centre national de référence des papillomavirus humains

Le Laboratoire de biologie cellulaire et moléculaire du CHU de Besançon vient d’être nommé « Centre national de référence des papillomavirus humains » CNRP, par la ministre des Affaires sociales et de la Santé. Cette nomination est une reconnaissance forte de l’expertise et du travail réalisé par l’équipe hospitalo-universitaire du CHU de Besançon pilotée aujourd’hui par le Professeur Jean-Luc Prétet.

Le Laboratoire de biologie cellulaire et moléculaire du CHU de Besançon vient d’être nommé « Centre national de référence des papillomavirus humains »  CNRP,  par la ministre des Affaires sociales et de la Santé. Cette nomination est une reconnaissance forte de l’expertise et du travail réalisé par l’équipe hospitalo-universitaire du CHU de Besançon pilotée aujourd’hui par le Professeur Jean-Luc Prétet.  

Les papillomavirus humains HPV, virus responsable du cancer du col de l’utérus
Les papillomavirus humains (HPV) infectent les cellules épithéliales de la peau ou des muqueuses, et sont transmis par la dissémination de ces cellules lors de la desquamation. Virus extrêmement contagieux, ils sont éliminés généralement par le système immunitaire. Mais ils peuvent conduire au développement du cancer du col de l’utérus, le second cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde.

Le CNRP, un rôle d’alerte et de communication
La mission de ce CNRP est de  répondre aux demandes des acteurs de santé. Il assure des missions d’expertise microbiologique, de conseil, de formation et d’information des professionnels de santé sur les infections à HPV. Il a également un rôle d’évaluation des politiques de lutte contre les infections à HPV et des maladies associées.

Le Centre  apporte une contribution notoire à la surveillance épidémiologique des infections à HPV au plan national et international grâce à des réseaux de professionnels.

Une équipe d’experts à Besançon
Sous l’égide du Professeur Jean-Luc Prétet – Responsable du CNRP de Besançon – et de l’équipe de  gynécologie  manifeste une attention toute particulière pour les HPV dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus et de la prise en charge des lésions précancéreuses. Pour rappel, en 2001, le Professeur Christiane Mougin du CHU de Besançon a été missionnée pour réaliser une étude économique et inscrire le test HPV à la Nomenclature des Actes de Biologie Médicale afin qu’il puisse être remboursé par la Sécurité sociale.

Quelques chiffres
Au niveau mondial, le cancer du col de l’utérus est responsable d’environ 250 000 à 300 000 décès et de 500 000 nouveaux cas par an (80% dans les pays en développement). En Europe, près de 65 000 femmes sont touchées, et environ 25 000 nouveaux cas sont recensés chaque année, avec une mortalité de 4,7%. En France, on dénombre chaque année 3000 cas et  plus de 1000 décès.

Un vaccin préventif qui protège contre certains papillomavirus est disponible et permet de prévenir les 2/3 des cancers du col de l’utérus.

Source : Institut Pasteur

Plus d’information
www.cnr-hpv.fr