L’impression 3D à l’honneur sur la 8ème Journée du CHU de Besançon

La Journée de l’Innovation du CHU de Besançon a eu lieu pour la 8e fois cette année, le 4 avril dernier, en partenariat avec FEMTO-ST et le Pôle des Microtechniques.

Petit rappel du concept : le CHU de Besançon ouvre les portes de ses services aux chercheurs du laboratoire FEMTO-ST et aux industriels de la santé ; après les visites, les échanges se poursuivent en conférence plénière. L’objectif est d’identifier des besoins de professionnels de santé, d’industriels ou de chercheurs, qui nécessitent la mutualisation de compétences pour avancer ensemble dans des projets collaboratifs. L’interaction entre ces trois secteurs permet aussi d’expliciter la chaîne de valeur en milieu hospitalier, tout en facilitant l’identification des verrous dans le domaine de la recherche médicale.

Cette année, l’Établissement Français du Sang (EFS) de Besançon, partenaire privilégié du CHU, et le service de chirurgie pédiatrique ont chacun ouvert leurs portes à une vingtaine de personnes. L’occasion pour l’EFS de présenter les nombreuses innovations qui ont grandement fait évoluer ses process : l’EFS de Besançon est d’ailleurs à l’origine d’innovations qui sont aujourd’hui utilisées par tous les EFS de France… et même à l’international !

Le service de chirurgie pédiatrique du CHU – qui accueille les nourrissons jusqu’aux adolescents – a permis aux visiteurs d’identifier des besoins très précis, notamment des questions d’organisation du service, qui pourrait s’inspirer de méthodes industrielles pour gagner en efficacité.

Les visites ont été prolongées par des conférences qui ont rassemblé une soixantaine de personnes. L’impression 3D était particulièrement à l’honneur : le Professeur Meyer, du service de chirurgie maxillo-faciale a ainsi pu présenter les différentes techniques d’impression 3D utilisées pour l’impression de modèles anatomiques et pédagogiques, la simulation d’intervention pour préparer la chirurgie. Le CHU dispose pour l’instant de 3 imprimantes SLA, mais va prochainement investir dans d’autres machines (plusieurs nouveaux équipements fonctionnant par dépôt de matière fondue, FDM) pour développer ses capacités de production. L’objectif est de permettre la réalisation de pré-modelage de plaques et de créer des dispositifs de classe I à IIa : les démarches réglementaires sont d’ores et déjà en cours. Néanmoins, le CHU souhaite continuer à travailler en étroite collaboration avec les industriels de la région pour la conception de dispositifs de classe IIb et III, très stricte et contraignante au niveau règlementaire.