Besançon - Boosteur de bonheur

TEMIS Santé, biocluster de la médecine personnalisée

Le territoire du Grand Besançon entend se doter d’un centre de bioproduction de phase III pour permettre aux médicaments d’entrer dans un processus de pré-industrialisation. Lors de sa visite en mai dernier sur TEMIS, François Braun, Ministre de la Santé, a d’ailleurs confirmé le positionnement national de Besançon sur les thérapies innovantes.

Sur la technopole TEMIS Santé, les acteurs de la recherche trouvent les moyens d’amener plus rapidement jusqu’aux patients leur candidat médicament ou leur dispositif médical innovant.

Le Ministre de la santé, François BRAUN, l’a constaté le 11 mai dernier reconnaissant les atouts,  l’intérêt et le rôle déterminant du biocluster de Besançon dans le déploiement de la stratégie d’accélération des filières « biothérapies-bioproduction », « santé numérique » et des dispositifs médicaux. Unis autour des enjeux d’innovation et de souveraineté sanitaire, les présidents des associations et pôle de compétitivité France Biotech, France Biolead, French Healtcare, PôlePharma se retrouvaient quelques jours plus tard à Bio Innovation pour nouer avec le PMT d’indispensables partenariats.

 

 

Vers un centre de bioproduction Phase III

Sur la technopole TEMIS Santé, le centre Bio Innovation offre des capacités d’accueil et d’ingénierie aux porteurs de projets d’innovation dans les technologies médicales et les médicaments de thérapies cellulaires. Acteurs académiques et industriels des medtechs et biotechs y trouvent les moyens d’accélérer le passage de leur projet du laboratoire jusqu’aux patients et cliniciens.

Ils peuvent s’appuyer pour cela sur le Pôle d’Innovation en BioThérapie de l’Etablissement Français du Sang : son statut d’intégrateur national en bioproduction leur donne accès aux dernières technologies, dont le développement, lié à la réglementation pharmaceutique, se fonde nécessairement sur des approches multidisciplinaires.

Le Biocluster de Besançon tire sa spécificité de cette interdisciplinarité dont c’est l’ADN. Les pouvoirs publics souhaitent désormais le renforcer en le dotant d’une plateforme de bioproduction dédiée aux phases avancées d’essais cliniques et dont les jeunes sociétés biotechs francaises appellent de leurs vœux.

Ce centre de bioproduction de phase III ouvrira ainsi la voie de la pré-industrialisation  de ces thérapies révolutionnaires mais surtout celle de leur diffusion rapide jusqu’aux patients atteints de cancers ou de maladies inflammatoires.

Lors de sa visite en mai dernier, François Braun, Ministre de la Santé, a d’ailleurs confirmé le positionnement national de Besançon sur les thérapies innovantes.

 

Ecosytème en biothérapies innovantes

Aux côtés de l’Etablissement Français du Sang, de l’Université de Franche-Comté, du CHU de Besançon et de la Fondation FC’Innov, les collectivités locales et l’Etat soutiennent un processus de spécialisation dans la bioproduction c’est-à-dire dans les thérapies et les technologies associés au domaine du sang.

 

Instituts de formation comme de recherche en sciences du vivant ou pour l’ingénieur, leurs business unit Femto-Engeneering et BioNoveo contribuent à alimenter en ressources, moyens et projets, la filière émergente de la bioproduction. Les CRO et CDMO telles RD Biotech, Smaltis, Medix BioChemica apportent chacune les matériaux biologiques utiles à la production des thérapies innovantes et le tissu medtech de Besançon un formidable vivier de solutions microtechnologiques de très haute précision pour les produire.

En alliant formation, recherche, transfert de technologies, soins et capacités de production dédiées, toutes les composantes sont réunies et font de l’écosystème bisontin d’innovation en santé un véritable Biocluster de portée européenne.

 

Une nouvelle brique pour la recherche de médicaments innovants

Désormais, il convient de franchir une nouvelle étape en se dotant d’un nouveau centre de bioproduction dit « de phase III ». Sans infrastructure adaptée, sans capacité à produire les lots cliniques indispensables aux essais sur l’homme, le risque est fort de voir les innovations de rupture made in France trouver à l’étranger les moyens de leur production industrielle.

Au-delà de cet enjeu de souveraineté, se pose aussi un enjeu de soutenabilité de ces biothérapies pour les systèmes de santé : il s’agit d’en réduire les coûts de production et de garantir un prix accessible pour tous… A Besançon, cela passera par l’apport des microtechniques et des systèmes intelligents.

 

L’engagement de l’Etat réaffirmé par François Braun est de très bon augure et le travail conduit avec le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI) devrait permettre d’asseoir le positionnement national et européen de Besançon dans le domaine des biothérapies et de la bioproduction.

 

En savoir plus : Bruno Favier, Directeur de la technopole TEMIS, bruno.favier@temis.org